lundi 2 février 2015

JUIN 2014



 

 

 

Première période estivale du jardin

 Varié,  structuré, coloré, savamment délimité par des haies et des passages en arcade, il est aujourd’hui un espace de promenade et de rencontre pour tous, un lieu où les villageois et les visiteurs trouvent une animation écologique, naturelle, un lieu où se ressourcer, où retrouver le plaisir de l’échange.


Les rosiers sont en fleurs, les fragrances qui émanent du jardin ravissent le visiteur.


Merci à la ROSERAIES FELIX.


Je vais profiter de ce début d’été pour vous présenter un personnage d’exception : François FELIX.


Producteur, éditeur et créateur de roses à LE GRAND LEMPS, François FELIX est également le référent du groupe “Rosier” à la Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières. Grâce à une action menée dans le cadre de ce rôle syndical, il a obtenu la réalisation d’un programme de recherche sur les maladies du rosier, mené en France par l’Inra durant trois ans.

Article par Aurélie SOLEGER du Dauphiné Libéré :


«Je suis un homme bizarre, car au lieu d’un chou, je suis né dans une rose.» Petites lunettes et grand sourire, François FELIX a le sens de la formule, qu’on peut toutefois prendre au sens littéral du terme. Au Grand-Lemps, ce chef d’entreprise est la troisième génération de FELIX à voir la vie… en roses.

La roseraie FELIX voit en effet le jour dans les années 1920. Léon, le grand-père, troque son sécateur d’ouvrier dans une pépinière pour écrire les pages originelles d’une saga : il s’installe sur ses propres parcelles et cultive les premiers rosiers d’une longue série. Ses deux fils, Paul et Jean, poursuivent l’exploitation dans les années 1960. Et c’est à la fin des années 1980 que son petit-fils, François, reprend le flambeau en s’associant d’abord à son père, puis à son beau-frère, David Boully.
«Trois générations passées, c’est aussi trois générations de savoir-faire»

Une histoire de famille sur laquelle l’héritier porte un regard tendre et fier: « Léon produisait 30000 rosiers par an. Aujourd’hui, le chiffre a grimpé à 300000. Trois générations passées, c’est aussi trois générations de savoir-faire.
La qualité est le maître mot de notre entreprise. Nous recherchons l’excellence, pas seulement en paroles, mais d’abord en actes. Voilà pourquoi nous jouissons d’une très bonne notoriété auprès des professionnels.
Un savoir-faire que François FELIX a acquis très jeune, en se frottant dès l’enfance aux épines de la belle. À 10ans, il arrosait les roses. À 12ans, il apprenait l’art méticuleux et exigeant de la greffe. « Tous les étés, je travaillais sur l’exploitation, ça laisse des traces et des envies ». Après un Bac et un BTS de pépiniériste, il poursuit à la prestigieuse École nationale supérieure du paysage de Versailles. Paysagiste durant 15ans en bureau d’études, il revient finalement à ses premières amours, et entraîne l’entreprise familiale sur la voie des meilleurs spécialistes français de la rose. Une perpétuelle quête de la nouveauté sans renier la tradition, une volonté de ne pas s’endormir sur ses rosiers.

Avec trois autres producteurs (Laperrière de Saint-Quentin-Fallavier, Reuter de Saint-Georges-d’Espéranche et Orard de Feyzin), la roseraie FELIX fonde ÉDIROSE au début des années 1990:  » Notre métier d’éditeurs de roses peut se comparer aux éditeurs littéraires. Nous découvrons, sélectionnons et faisons la promotion de nouvelles créations originales de variétés de roses. Elles seront dès lors cultivées à grande échelle par plus de 80 producteurs agréés ÉDIROSE, afin de pouvoir les diffuser dans des points de vente », explique François FELIX.

Impresario pour fleurs: la rose a vraiment droit à toutes les attentions!

Producteur, éditeur… Au nom de la rose, François FELIX s’est également fait “obtenteur” depuis 2006. Ainsi qu’un grand couturier croquerait sa nouvelle collection automne/hiver, l’obtenteur imagine et crée des variétés inédites de roses. Dans un cas comme dans l’autre, ces hommes-là ont du rêve au bout des doigts.
Spécialiste de l’hybridation , il réalise des croisements par pollinisation. C’est alors une longue période d’observation qui démarre: il faut en effet 8 à 10 ans pour qu’une variété née dans ces conditions soit mise 

 Fleur du rosier : "Le grand huit " du jardin de Marie

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire